Aggamemnia de Phila [Terminé]

Oh, salut toi ! Ne sois pas timide, présente-toi ! Comment t'appelles-tu ? Quel âge as-tu ? Comment te surnomme-t-on ? Allez jeune amie, éclaire ma lanterne. ●

Bonjour, ravie de vous rencontrer étranger. Êtes-vous des Cités Libres ? Peu importe. En ce jour radieux, je vous considérerai comme un concitoyen. Je suis Aggamemnia. Enchanté de faire votre connaissance, j’espère que vous avez fait bon voyage jusqu’aux terres de la Ligue. Pour répondre à votre question, j’ai actuellement vingt-neuf ans et on ne me donne pas de surnom particulier. Je suis simplement Aggamemnia. Eventuellement, certains de mes amis et des membres de ma famille m’appellent Agga depuis que je suis adolescente. C’est plus simple et plus rapide à dire, néanmoins je préfère mon nom complet plutôt que ce diminutif. Je le porte avec fierté puisqu’il rend directement hommage à un de mes ancêtres, l’un de ceux qui a fondé la cité dans des temps immémoriaux. Vous savez, les fondateurs qui ont une statue au niveau du port à l’endroit même où leurs navires avaient débarqué et qui disposent aussi d’un grand cénotaphe dans le centre-ville. De nombreuses familles sont les héritiers de clan ayant jadis investis ces terres, mais porter un nom proche de celui d’un de ces illustres personnages est un honneur. Je suis d’une certaine façon une prière adressée à Aggememnion. Une prière incarnée sous forme humaine comme certains héros mythologiques dont les noms sont des louanges des divinités de ce temps lointain. J’espère pouvoir dignement représenter mon ancêtre, qu’il puisse revivre d’une certaine façon à travers moi pour défendre notre ville et les Cités Libres contre les menaces.

Et alors, qu'est-ce que tu fais dans la vie ? Quels sont tes hobbies, tes passions ? ●

Surveiller la ville occupe une bonne partie de mes journées, mais sur mon temps libre il m’arrive de m’entraîner au maniement de ma lance ou d’aller à la taverne « La Bonne Aventure » où je joue aux cartes avec quelques camarades. J’aime beaucoup l’escalade et je fais du parkour en ville depuis que j’ai dix ans. En vérité, je suis en train de l’enseigner à des collègues. Nous grimpons sur les murs et les toits et observons la cité depuis les hauteurs. Cela permet d’être beaucoup plus actif dans notre surveillance tout en augmentant notre efficacité et notre temps de réaction à certaines situations. J’espère que cela va se répandre et faire de nous une force davantage reconnue. Nous pourrons ainsi défendre nos terres comme elles le méritent. Et finalement, mes parents m’on inscrit au pancrace lorsque j’avais quinze ans. Si je préfère le parcours, ce sport de combat demeure une activité que j’apprécie énormément pratiquer pour me vider l’esprit de la manière la plus simple qui soit. J’étais assez doué, étant donné que j’ai participé aux Jeux Juniors de la Ligue lorsque j’avais dix-huit ans, mais je n’ai pas le niveau pour me mesurer aux athlètes professionnels adultes étant donné que pour moi c’est un loisir et pas un métier. Je n’ai donc pas participé à de nouvelles compétitions depuis même si c’est une autre façon de m’entraîner.

C'est pas mal tout ça. Mais tu ne m'as pas dit, de quel endroit es-tu originaire au juste ? As-tu déjà voyagé ? ●

Je viens de cette ville, Phila, une des millénaires Cités Libres qui est dirigé en grande partie par le cénacle même si ce n’est pas la seule organisation politique de la ville. D’ailleurs, puisque vous êtes un étranger, vous ne savez peut-être pas que vous pouvez m’appeler Aggamemnia de Phila. C’est une tradition ancienne venant tout droit du passé de notre civilisation. Cela se perd avec le temps dans certaines villes, mais cela reste quand même très ancré dans notre culture. Nous n’avons pas de nom de famille. À la place, on donne l’endroit d’où l’on est originaire. Cela montre à quelle point la communauté de chaque ville est soudé. Cette tradition nous permet à la fois de partager les haut-faits et les mauvaises actions de chacun des membres de la population de la cité. Nous formons une seule et grande famille et partageons ainsi nos peines et nos bonheurs. Les habitants des autres villes de la Ligue sont ainsi d’une certaine façon nos cousins. On peut donc avoir des conflits, comme toute famille, mais on fait au mieux pour les résoudre pour le bien de notre peuple. Phila n’est peut-être pas aussi imposante que Troya ou Mycénia, mais c’est une Cité Libre comme les autres. Nous sommes tout autant fiers de cette culture que nos concitoyens des autres villes !

En dehors de cela, je n’ai voyagé qu’assez exceptionnellement en dehors des Cités Libres, pour des vacances en famille surtout. J’ai par exemple été dans un camping dans la Fédération Ochima, à York Shin, à Philathébie ou en croisière à Vinidek. L’endroit où on allait le plus régulièrement c’était quand même le village de Tobana de la République de Minbo où on faisait de sacrées parties de cache-cache. Sinon, j’ai fait plusieurs voyages au sein des Cités Libres. J’ai tenté de faire des études à Mycénia et décrocher une bourse pour rejoindre l’école militaire de Troya, sans succès. Je suis donc toujours revenu à Phila et je m’y suis installé pour trouver un travail pour participer à l’effort de notre communauté de manière utile tout en obtenant un salaire. Il m’arrive encore d’aller visiter d’autres villes pour faire du tourisme ou aller discuter avec des concitoyens d’une autre cité, néanmoins avec mes obligations je n’ai que peu de journées de libre dans l’année pour faire ce genre de périples.

De ce que je sais, aucun chef de bande n'accepte de mous du genou à bord. Donc, dis-moi, quel est ton métier, ta petite spécialité à toi ? A moins que tu ne travailles en solo ?! ●

Je suis milicienne. C’est-à-dire que je suis une habitante qui a choisit de rejoindre les forces armées de la ville sans avoir de véritable formation militaire. Ainsi, nous ne sommes pas envoyés en guerre et sommes habilités avant tout à la surveillance et la défense directe de la cité, surtout lorsque les forces armées sont en déplacement en raison des décisions de la Ligue. Nous pouvons également agir de concert avec la police et arrêter les criminels si une exaction a été commise sous notre surveillance pour ensuite les livrer aux policiers. En effet, nous dépendons de l’aéropage tout comme eux et c’est pour cela que nous disposons de ces pouvoirs même si un policier a toujours préséance sur un milicien en ce qui concerne la justice. Nous avons beaux être au plus bas de l’échelle en terme décisionnelle, nous demeurons une unité de terrain très active. Du coup, je peux travailler en équipe tout comme en solo, comme actuellement comme vous pouvez le noter, en fonction des postes et des heures. Je préfère cependant nettement collaborer avec un confrère. Officiellement sinon, je n’ai pas véritablement le droit de parler aux passants durant les horaires de travail, mais comme c’est la fête aujourd’hui on peut faire des exceptions. Enfin, c’est un boulot qui ne paye pas beaucoup, mais c’est suffisant pour vivre et cela me suffit.

Beaucoup l'ignorent mais être un Hunter, par exemple, c'est avant tout une vie d'aventures et de rêves. Comptes-tu rejoindre l'Association, toi aussi ? Et avant toute chose, quel est ton rêve le plus cher ? ●

L’Association Hunter ? Peut-être un jour, mais ce n’est pas un de mes objectifs. Si cela peut servir la communauté de Phila, cela pourrait en effet être intéressant, mais ce ne sera pas une fin en soi. Mon rêve le plus cher serait que la Ligue devienne la première puissance mondiale. L’Institution pourrait même prendre exemple sur le fonctionnement de la Ligue ! Nous avons déjà pris notre revanche sur les Nations Alliés de Bezerose qui ont jadis été l’une menace qui planait sur nous, mais montrer à tous ceux qui ont voulu nous écraser et nous priver de notre indépendance au fil des siècles que nous les dominons. Ce serait une douce satisfaction. Sinon, mes aspirations sont simplement d’être en mesure de protéger Phila et de défaire ceux qui voudrait s’en prendre à la Ligue. Rien de bien grandiose. Les envies d’aventures et de danger c’est plus pour des personnes qui n’ont pas les mêmes choses à protéger que des habitants comme nous.

C'est... Tellement émouvant. Tu portes tant de promesses, c'est magnifique ! Mais, pour accomplir un tel objectif, tu vas devoir te battre d'une façon ou d'une autre, j'imagine ! Es-tu sûre d'être à la hauteur ? Comment vas-tu faire pour vaincre ceux qui seront en travers de ta route ? ●

Se préparer à faire face à l’adversité fait totalement partie intégrante de mon métier. Il faut que je sois prête à combattre si jamais Phila se faisait attaquer. Je ne sais pas si je serai à la hauteur des adversaires, mais je ferais de mon mieux pour défendre la ville et éliminer la menace, ou au pire la retenir en attendant des renforts potentiellement plus fort que la milicienne que je suis. Après, je pense être assez bonne dans le maniement de la lance, même si ce n’est plus une arme beaucoup utilisé à l’heure actuelle avec les technologies modernes considérés comme plus efficaces. Thrace est d’ailleurs un artefact mythologique et ancestral de ma famille qui remonterait à l’antiquité, à Aggamemnion lui-même peut-être. Je veux me montrer digne de son utilisation et je vais donc continuer à m’améliorer pour que cette lance poursuive sa légende au côté d’autres armes anciennes que se transmettent certaines vieilles familles de Phila, et même plus généralement des Cités Libres. Cela me donne l’air d’une véritable garde en plus, ce qui est assez amusant vu que la milice est un peu la garde de la ville.

Comme tu le sais, ici et partout dans le monde, il existe de nombreux utilisateurs du Nen. Sais-tu déjà de quoi il s'agit ? Si oui, penses-tu le maîtriser en partie ou bien tu te reconnais toi-même comme étant débutante ? Oh, et puis, quel est ton type naturel ?! ●

Vous connaissez le nen ? Auriez-vous été instructeur par le passé ? En tout cas oui, je connais les quatre grands principes et les différents types de nen. Cependant, je ne peux pas mentir. Je suis clairement débutante et j’ai dû progresser en autodidacte après avoir plus ou moins acquis les bases. Le Ren et le Ten sont les techniques qui me sont le plus utiles, c’est pourquoi j’ai essayé d’étendre mon aura jusque sur ma lance. Comme je vous ai dit, c’est quelque chose que j’ai appris à faire par moi-même alors je ne sais pas si cela porte un nom particulier ou non. Sinon je suis du renforcement. Cela m’est très utile pour renforcer mes coups et pouvoir clouer sur place les criminels qu’il m’arrive de poursuivre en ville. Si jamais je tombais malheureusement sur une personne le maîtrisant également, ce serai bien plus compliqué. Je crois qu’une ou des personnes plus haut placé dans les troupes de la cité dispose également du nen alors, un de ces jours, je pourrais peut-être aller leur demander de m’aider à le maîtriser davantage.

Hm, je vois ! Mais, assez parlé de violence, tu devras certainement te battre bien assez tôt. A mon âge, on est presque aveugle tu sais. Décris-toi brièvement mon enfant, que je sache à quoi tu ressembles.  ●

Oh vous avez des problèmes de vue ? C’est bien malheureux. J’ai des cheveux sombres, tirant plus vers le brun que le châtain donc. Je les attache en une tresse à gauche de mon visage. À droite lorsque l’on me regarde de face du coup. Je porte une tenue traditionnelle de milicienne : des gants et des bottes de fer allant avec un plastron de fer agrémenté d’un peu de cuir à l’intérieur sur lequel est attaché un voile rouge au cadre doré tenue par un bouton doré qui sert à couvrir les épaules et peut aussi faire office de cape. Je porte bien entendu une ceinture, dans un modèle ancien avec des lanières de cuir qui en tombe pour servir de protection au-dessus de la jupe. Je dispose également d’un casque arborant un panache en crin de cheval. Cela fait très archaïque, étant un type d’armure remontant à de lointaine époque, mais cela fait partie intégrante de notre culture. J’espère un jour pouvoir intégrer des strates plus importantes de la hiérarchie et donc pouvoir porter une tenue d’officier. Dernier détail, j’ai trois cicatrices parallèles correspondant, à une griffure d’ours, sur mon bras droit. Cela remonte à l’épreuve que j’ai passée afin d’hériter de Thrace. J’ai un teint plutôt bronzé et je mesure environ un mètre soixante-quinze.

Tu m'as l'air plutôt bien bâtie ! Alors, résumons en cinq adjectifs, physiquement tu es... ●

Je dirais dans un premier temps cuirassée, au sens propre car protégé par mon armure protocolaire et comme au figuré car endurci par les années afin de pouvoir agir et défendre correctement la ville. En temps normal, j’ai un air assez austère et stoïque de par ma fonction et le côté assez sévère et rigoureux que nécessite les entrainements au pancrace. Je suis plutôt frugale ce qui se ressent peut-être dans ma silhouette. Il faut encore un dernier adjectif… Bah. J’imagine que brune fait l’affaire non ? Je vous l’ai déjà dit cependant… Quoi d’autre. Bon. Je partirais sur musclé alors.

Bien, maintenant que je vois à quoi tu peux ressembler, j'aimerais savoir à quoi tu penses, mon ma grande ! Refaisons le même exercice, en cinq adjectifs, comment pourrais-tu résumer ta personnalité ? ●

Patriotique comme tout habitant des Cités Libres qui se respecte même s’il m’arrive d’atteindre un stade dionysiaque en la matière en raison de l’éducation que j’ai reçu, ce qui me rend parfois légèrement misonéiste. Déterminé : prête à faire face au danger et à en triompher. Simple : je vais droit au but sans me prendre la tête, quelque peu primesautière en quelque sorte, et je n’ai pas besoin de grand-chose pour être heureuse. Je suis très rancunière, surtout envers les traîtres ou, plus généralement, les ennemis de notre culture. Je pardonne ainsi très difficilement à ces derniers. Enfin, je me montre bien entendu sérieuse, chose importante dans mon travail puisqu’il faut suivre les ordres et savoir juger une situation pour déterminer la meilleure façon d’agir.

Finalement, cinq mots, ce n'est pas assez. Procédons étape par étape, comment es-tu dans la vie de tous les jours ? ●

Durant mes tours de garde, je suis froide et laconique j’imagine. C’est le métier qui veut ça. Vous ne parviendrez pas à me déconcentrer et me tirer un sourire durant ces moments-là. En dehors du travail, je cherche simplement à agir pour le bien de Phila, en participant aux travaux pour la cité et en aidant les concitoyens que je croise. Je ne mange pas beaucoup et je trie mon alimentation pour être en forme sans faire de surplus. La gourmandise est un plaisir bien futile et je n’y suis absolument pas en proie. Cela prendrait des ressources qui pourraient être utilisé à meilleurs escients pour la communauté. En ce qui concerne mes amis, on se retrouve principalement pour s’impliquer dans la vie de la cité. On a notamment participé à la reconstruction de la maison du père Libiacle la semaine dernière.

D'accord, j'ai compris. Et quand tu fais face à une difficulté, généralement, comment réagis-tu ? ●

J’essaie généralement d’y réfléchir de manière posé… Cependant, on ne va pas se cacher qu’avec mon caractère et la pression qu’il y a sur mes épaules pour défendre la cité, je réagis souvent avant d’avoir penser suffisamment longtemps pour avoir un plan. Ainsi, quand je fais fasse à des difficultés, il n’est pas rare que je fonce droit sur ces dernières pour essayer de gérer la situation le plus vite possible avec mes capacités. Si jamais les difficultés s’avèrent trop grandes pour moi, je ferais en sorte de maintenir la pression et faire de mon mieux en attendant des renforts. Je ne vais pas aller me faire tuer si j’ai bien conscience que je risque d’y laisser ma peau inutilement après tout.

Très bien ça, je commence à te cerner un peu plus. Un dernier point cependant, comment te comportes-tu lorsque tu dois te battre ? ●

Je croyais qu’on avait assez parlé de violence ? Mais dans mon métier on peu en croiser à tout instant au fond donc ce n’est pas un sujet que je redoute. La perspective de m’en prendre à des concitoyens ne me réjouit pas, mais s’ils n’agissent pas dans l’intérêt commun c’est nécessaire. Pour en revenir à la question, mon métier de milicienne m’impose d’être dans l’attaque, que ce soit pour capturer des personnes s’opposant à l’autorité et aux lois de la cité ou pour défendre de manière directe les intérêts de la communauté de Phila. J’aurais aimé développer un style plus posé basé sur la défense et la contre-attaque, ce vers quoi je m’étais orientée à l’origine, mais la réalité du terrain m’a poussée à m’adapter et me concentrer sur l’attaque. Cela veut peut-être dire que ça correspond plus à ma personnalité si c’est la manière que j’adopte instinctivement pour mener des confrontations contre des bandits et autres criminels. L’hostilité ne veut pas pour autant dire que je tue gratuitement. Les miliciens cherchent toujours à capturés leurs ennemis vivants afin de récupérer des informations et les livrer aux autorités plus compétentes.

Voilà qui me permet de mieux te comprendre. Toutefois, j'aimerais savoir comment tu en es arrivée là. Est-ce que tu peux me raconter ton enfance, comment était ta vie jusqu'à aujourd'hui ? ●

J’ai eu une très bonne enfance. Mon père Lécède et ma mère Hacème m’ont élevé dans les coutumes et la tradition comme pour de nombreux autres habitants des Cités Libres, surtout les descendants des clans ancestraux. J’ai donc toujours mis l’intérêt de la communauté avant le mien. Ils m’ont appris à donner de mon temps et de mes forces pour aider la communauté au mieux. Mon père, en tant qu’ancien soldat, m’a également appris à me forger un corps assez athlétique afin de poursuivre la vocation familiale de combattant. Ce n’est donc pas un hasard s’ils m’ont inscrit au pancrace. Comme je vous l’ai dit, j’ai même dû prouver au final que j’étais digne de Thrace. Bien évidemment, père ne ma pas lâché d’un seul coup dans la nature. C’était l’aboutissement de deux ans où ils m’avaient préparée à lui succéder en tant que combattant de la famille et ainsi future cheffe de celle-ci. J’ai encore le temps avant de trouver un mari et fonder la nouvelle génération du clan cependant.

J'aimerais aussi que tu me racontes le meilleur souvenir de bataille que tu aies vécu s'il te plait. Bon après, si tu ne t'es jamais battue auparavant. Un autre souvenir mémorable fera l'affaire ! ●

Question facile. Très facile même. Lorsque j’avais vingt et un ou vingt deux ans… Je crois que c’était vingt-deux. Donc, oui, quand j’avais vingt-deux ans, le cénacle a offert à une dizaine de miliciens prometteurs un stage à Troya qui dispose des meilleurs combattants terrestres des Cités Libres. On a passé trois mois là-bas à être formé par des soldats sortis de leur école militaire avec d’autre combattants venus d’un peu partout dans la Ligue. C’est d’ailleurs là-bas que j’ai appris le nen grâce aux enseignements d’un officier supérieur qui était également un Hunter. Il avait pris à part toute notre partie du dortoir un soir et nous avait expliqué les grands principes afin qu’on puisse être prêt à se défendre contre des personnes qui le maîtriserait. Il nous proposa alors des exercices pratiques et je fis partis des quelques personnes qui ont réussi à développer un peu son nen ce soir-là. Il nous avait aussi expliqué les exercices suivant pour qu’on puisse progresser par la suite nous-même. Enfin bref. Le surlendemain de cette soirée, j’ai eu l’opportunité d’affronter en duel un soldat de Troya. Le souvenir de ce combat restera gravé dans mon esprit. Bien sûr, j’ai perdu, mais cela m’a permis d’apprendre beaucoup de choses ainsi que corriger de grosses erreurs que je faisais par inexpérience. Même s’il n’était spécialisé dans le maniement de la lance, puisque c’est un outil archaïque plus cérémonielle et utile à l’entraînement pour ces guerriers d’élite de la Ligue, il a su me donner des conseils pertinents par rapport à la confrontation qui s’était avéré des plus ardues pour moi.

Aaaaaah, ça c'est cool ! Ah que oui ! Allez va, je vais te laisser tranquille. Tu as déjà perdu assez de temps à parler avec un vieil homme comme moi. Va mon petit/ma petite, c'est à toi de conquérir le monde ! ●

Ecoutez, si vous allez à la Bonne Aventure, on se recroisera peut-être. En attendant, je vous invite à circuler. Je vais reprendre mon tour de garde.