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[FB] Save the world, save the cheer... Doctor ?

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MessageSujet: [FB] Save the world, save the cheer... Doctor ?
◄► A l'autre bout du monde... Enfin presque. ◄►

L'océan, le ressac de la mer, le bruit omniprésent et pourtant calme des vagues percutant la coque de métal et de rouille. Si on exclut quelques ordres lancés ici et là de temps en temps par la voix roque du capitaine, le grondement régulier du métal de la structure du navire se tordant légèrement au gré des eaux et des mouvements. le pont et calme, ça et... Le bruit caractéristique d'un vêtement qui se déchire.

"Ah mais m[...]"
"Surveille ton language jeune fille."

La "petite" adolescente d'un bon mètre quatre-vingt vient d'être interrompue par sa génitrice qui dépasse les deux mètres... Deux mètres dix au doigt mouillé ? L'une comme l'autre ayant des carrures de culturiste et des voix de jouvencelle, fluettes... Autant dire que c'est étrange. Surtout quand elles portent des robes qui n'aiment pas le traitement qu'elles subissent, surmontés de doudoune trop petite pour les dames et qui se déchire au niveau des articulations à cause des dépôts osseux des personnes susmentionnées. Car, au-delà de leurs tailles et carrure d'ogre, leurs cheveux teins en rouge et leurs yeux aux sclères foncés... Le blanc des yeux quoi... Qui du coup n'est plus si blanc ce qui avec leurs yeux dorés donne une apparence encore plus anormale à leurs physiques déjà hors normes.

Alors que la plus grande des deux profitait du calme sur le pont, un élément entre dans la scène. L'approche du continent signe et est signalée par l'arrivée de dizaines d'oiseaux caractéristiques, poubelles volantes venant comme toute bonne charogne chercher d'éventuelles pitances sur les embarcations. Au bout d'un long instant à les entendre piailler, Nymph jette un objet dans leurs directions ce qui ne sert strictement à rien, puisqu'il tombe bien à côté, même s'il a volé anormalement loin et...

"Pu... Zut ! Que le diable vous emporte fichu terroriste a plumes blanches ! Concentré de moule à gaufres !"

La vengeance, sous la forme d'une tache blanchâtre sur son vêtement fait évacuer les deux touristes qui profitaient du pont pour prendre un grand bol d'air iodé... En passant dans une coursive, sortant d'un escalier, elles bousculent un homme sans trop faire attention à cause de l'énervement de l'une et la réjouissance de l'autre qui en profite pour taquiner un peu sa mère. Un vague...

"S'cuzez moi, je ne faisais pas attention."

Est lancée avant qu'elle s'en aille sans réellement faire plus attention et oublier aussi vite ce qui vient de se passer que le dîner de la veille. Et encore... Le dîner de la veille était presque intéressant.

Quand finalement, après des jours de voyages pas si agréables, mais non plus trop terribles elles mettent enfin le pied sur le plancher des vaches, celui-ci est quand même très bétonné.

"Encore une forêt d'immeuble, s'pas super original."

L'autre hausse les épaules, elles quittent les quais, elles ont réussi après plusieurs tentatives de sociabilisation plus ou moins bancales à emprunter un bottin pour retrouver le nom de la personne cherché. Puis, se mettant en quête d'un taxi pour atteindre une destination qu'elles ont trouvées au petit bonheur la chance. C'est en passant par hasard devant un de ses trucs technologiques, une télévision ? Qu'elles ont vu une émission médicale. Si elles étaient dans un de ses jeux vidéo dont elles ont entendu parler, elles auraient presque vu un point d'exclamation sur sa tête. Ainsi, la recherche d'un moyen de les sauver elles, ainsi que les rescapés de Providence, si solution existe, commence par ce que certain appellerai un Mac Guffin, sauf que le leur s'appelle Kaiser Frost et semble tout à fait capable de les aider à long terme. Est-ce que ça justifierait les deux aller-retour en bateau qu'elles vont avoir au bout du bout et les frais liés, ça, c'est un tout autre sujet.

Un signe plus ou moins commun à plus d'une culture, un taxi qui s'arrête... Pas. Il en faudra une demi-douzaine pour qu'un ne finisse par bien vouloir les prendre. La peinture délavée et cachant à peine la rouille qui elle gagne bien du terrain. Une enseigne sur son toit à la forme et la couleur douteuse qui fait que n'importe qu'elle personne un minimum conscient n'approcherait pas, à moins d'être une pure et idiote touriste comme les deux qui viennent de prendre place à bord.

"Un papier vert comme ça c'est combien déjà ? Ce nombre est plus grand que celui-ci ?"
"Comment je pourrais le savoir ? Je compte encore que jusqu'à cent maman..."

C'est avec un sourire carnassier et en réajustant son rétroviseur que le professionnel qui n'en est certainement pas un observe ses proies. Il n'aurait certainement pas à beaucoup faire d'effort pour les rouler dans la farine et encore moins à risquer de se prendre un bourre-pif d'un de ses deux monstres. En plus, vu comme elles sont, il se dit que de toute manière, leurs argents n'est pas plus joliment gagnés qu'il le fera.


[FB] Save the world, save the cheer... Doctor ? EmptyJeu 26 Déc - 20:09



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Kaiser Frost

Esprit (PP) : 6
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Type de Nen : Transformation
MessageSujet: Re: [FB] Save the world, save the cheer... Doctor ?
Malgré la splendide journée sévissant sur Chicaga town, Kaiser se rendit au cimetière pour une occasion bien particulière, un événement que lui-même aurait souhaité effacer de sa mémoire... Désormais, cela fera vingts-trois ans, jour pour jour, que sa mère aura succomber de la folie destructrice de son père, vingt-trois ans que le pauvre docteur errait seul sur un sentier tortueux. Armé d'un bouquet de fleur unique, un mélange somptueux de roses écarlates et de roses blanches,  le médecin arpentera un long chemin vers la sépulture de sa génitrice. En cours de route, un étrange vieillard semblait suivre Kaiser du regard, ce drôle d'énergumène n'était nul autre que le gardien de ce sanctuaire. Bizarrement, son corps tout décrépis semblait ronger par la crainte face à la présence unique du médecin, heureusement qu'il se tenait fièrement sur une canne, sans quoi, son postérieur aurait depuis belle lurette épouser le sol glacial de la zone mortuaire. Il aurait bien voulu déguerpir et foncer illico à sa petite baraque situer juste derrière lui, mais la peur grandissante dans son cœur venait d'immobiliser ses jambes... En toute vérité, cette crainte provenait d'une histoire effrayante s'étant déroulé ici même, il y a deux ans de cela, même jour, même heure...

Cette triste épopée raconte la fin d'une bande de profanateur de tombe. Ils étaient bien connus dans la région par les autorités pour leur méfaits répéter et que cela soit de jour ou de nuit, ils prenaient un malin plaisir à taguer chaque sépulture de leur emblème de malfrat, mais à force de jouer avec le feu, ils finirent par tomber sur un os, ou plutôt devrait-on dire sur une personne qu'il ne fallait en aucun cas emmerder. Résultat des courses, tous perdirent la vie en ayant la jugulaire tranchée par un objet souvent utilisé dans le domaine de la médecine : un scalpel. La dernière tombe profanait par cette bande de demeurer semblait se nommer «Elena Frost», une stèle qui le jour du crime, était décorer par un magnifique bouquet de roses... Toutefois, un témoin semblait avoir vu toute la scène, il semblait même avoir vu le visage du coupable, mais devant les autorités, voici ce que cette personne leur dira en tremblant comme une feuille :

Gardien du cimetière : «Un monstre... J'ai vu un monstre... Il souriait comme un démon...» Il cacha son visage derrière ses mains. «Je ne peux rien vous dire... Si, je vous dis quoi que ce soit, il viendra me tuer... Et vous ne pourrez pas me protéger...» La police aura beau tenter de le résonner, mais il n'entendra rien, préférant tout bonnement emporter son secret dans la tombe.

Une fois devant la sépulture de la défunte, Kaiser prendra le temps de tout nettoyer, afin d'y déposer le modeste présent. Il aurait bien voulu apporter plus de fleurs, mais le médecin savait pertinemment qu'il serait grondé par sa mère si elle était encore en vie, alors un simple bouquet fera l'affaire. Suite à cela, il restera debout, fixant le ciel en souriant bêtement, expliquant de manière méthodique chaque fait s'étant déroulé depuis sa dernière visite. Et finalement, après une longue heure à parler dans le vide, vint le moment le plus douloureux pour le médecin, abandonner une nouvelle fois sa mère dans cette zone triste à mourir... Innocemment, il posera sa main sur la tombe en pleurant à chaudes larmes, annonçant avec tout l’amour qu'il éprouvait à son égard :

"Ne vous en faîtes pas, mère... Je reviendrais vous voir très prochainement... Soyez courageuse..."

Après cette matinée riche en émotion, Kaiser sautera sur sa fidèle bécane dans l'unique but d'aller au travail. Une nouvelle journée riche en rebondissement allait bientôt débuter et il avait hâte de voir quel patient il allait bien pouvoir soigner aujourd’hui ! Garant sa magnifique harley dans le parking réserver au personnel, le médecin empruntera l'ascenseur afin d’accéder à l’accueille de l'établissement médical. Passant à la vitesse de l'éclaire à côté du comptoir, Kaiser posera comme tous les jours une question à chacune des jumelles le fixant d'une manière chaleureuse.

"Bonjour mes demoiselles ! Comment allez-vous aujourd’hui ?" Il sourit amicalement à leur encontre, avant de suivre dans la foulée. "J'aimerai savoir en priorité si des patients m'attendent ? Et en seconde question, Isabella est-elle déjà ici ?"

La première sœur répondra sur un ton tonique !

«Non ! Docteur Frost, aujourd’hui, nous n'avons pas encore de patient ayant besoin de vos services ! Néanmoins, je pense que boire un délicieux café sera un excellent moyen de vous faire attendre ! Et oui, je vais très bien, merci de m'avoir posé cette question !» Elle terminera sa phrase en allumant la machine à café.

La seconde quant à elle, rétorquera sur un ton neutre :

«Oui, Docteur Frost, Isabella est déjà arrivée en avance, comme tous les jours depuis ses débuts dans l'établissement, vous devriez prendre exemple sur elle.» Elle partira cherchez sa blouse, histoire de pouvoir la lui donner en main propre. «Et tant que je verrais votre sourire, j’irais toujours bien.»

Souriant de plus belle, le séduisant docteur enfilera sa tunique de travail et remettant ses lunettes en place, Kaiser attrapera la tasse de café préalablement posé dans sa direction. Encore une fois, il était vraiment ravi d'avoir instauré un tel équilibre parmi le personnel de l'établissement. Normalement, la nature humaine arrivait toujours à créer la discorde dans un espace aussi confiner et difficile qu'est le monde de la médecine, dire que sa simple présence avait effacé ce genre de désagrément... Buvant un morceau de sa boisson amer, Kaiser entendra une des jumelles annoncer à vive voix la bienvenue aux nouvelles têtes passant le hall d'entrée :

«Bien le bonjour cher patients, que puis-je faire pour vous aider ?»

Laissant ses collègues en paix, le médecin marchera tranquillement en direction de son bureau.
Kaiser Frost
[FB] Save the world, save the cheer... Doctor ? EmptySam 28 Déc - 10:58



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Osnejils Ugiabt

Esprit (PP) : 1
Corps (PP) : 1
MessageSujet: Re: [FB] Save the world, save the cheer... Doctor ?
Sa mère lui aurait dit de ne pas jouer avec la nourriture. Quoi de plus horripilant qu'un sale gosse qui disséquait sa viande plutôt que de la manger ? À fortiori quand le charmant bambin avait outrepassé le cap de la trentaine.
Chicaga Town, le temps de midi, Osnejils s'était arrêté dans un bouge local. On s'y amassait avec peine tant le troupeau avait les crocs et s'agglutinait dans l'espace très restreint lui étant offert. Des Hot-Dogs. On leur donnait ça à bouffer comme on aurait jeté un os aux chiens. À peu de choses prêt que l'os avait probablement davantage de valeur nutritionnelle. C'était de la merde servi entre deux pains tout juste décongelés et ça se vendait quatre-cent jenis l'unité. Chaque transaction qui s'opérait ici même suffisait à amenuiser un peu plus la foi en l'humanité.

Le virologue perturbé, lui, s'était installé au comptoir pour grailler sa pitance. La saucisse à cuire, il l'avait disséquée à même l'assiette et inspectée longuement avant de la manger. Elle et les cinq autres qui suivirent. Avant-bras gauche posé sur la table, coude droit en appui, fourchette à la main, il mâchonnait frénétiquement, fixant droit devant lui, à ruminer ses conclusions de recherche.

- Cinquante ?... Ché... Soixante, oui. Ouiii... c'est ça. Soixante pour cent de graisse. Sans parler du nitrite HaaHaHaaahAaa... j'arrive même à le sentiiii~r malgré le sel...

Et il y'en avait du sel. Mais même le contenu entier d'une mine de sodium n'aurait su masquer tout le concentré chimique de ces abominations recouvertes de moutarde et qui n'avaient de viande que le nom. Intempestivement, d'un geste sec et vif du cou, Osnejils zyeutait l'heure affichée à la télé située au fond du snack. On y diffusait des clips musicaux aussi bruyants que disgracieux. Ces borborygmes prétendument musicaux, eux aussi il les aurait bien disséqués. Mais le temps manquait.

Car il n'était plus homme à payer pour ce qu'il commandait depuis qu'il était entré en croisade contre l'association Hunter, il avait mis en place quelques astuces pour ne plus débourser le moindre jeni. Son ascétisme s'accomplissait toutefois au détriment de ses semblables comme ce fut alors le cas présentement.

- Oh, il se passe quoi là avec vos chiottes, là ? Nan.. mais... c'est quoi de ç... oh merde ! Sortez, sortez, sortez !

Alors qu'un gaz aussi suspect que chimique s'échappait de dessous l'interstice de la porte menant aux sanitaires, le binoclard paranoïaque s'essuyait la bouche puis les doigts avec une serviette en papier à sa disposition. Autour de lui, on se ruait de trouille dehors, et on avait bien raison. Passé plus tôt aux W.C, l'anti-Hunter avait, avec les produits d'hygiène à sa portée, conçu quelques mélanges savoureux. Rien de mortel, mais rien qui ne faisait bon pénétrer vos poumons une fois inhalés.
Se mêlant finalement au bain de foule pour s'extraire dehors, il ne resta pas - comme les autres clients hébétés - devant l'établissement afin de connaître la cause du malheur inopiné. Non. Il reprenait son bonhomme de chemin sans que qui que ce soit ne cherche à l'en empêcher, trop occupés qu'ils étaient tous à constater cette singularité.

Son bonhomme de chemin, il lui avait indiqué plus tôt une destination bien précise. Car en plus de jouer avec la nourriture, mal élevé qu'il était, Osnejils jetait quelques oreilles indiscrètes ici et là. Entre les banalités affligeantes du bas peuple, on pouvait parfois ouïr quelques surprises. Un chauffeur de taxi avait paraît-il transporté deux curieux spécimens de bonnes femmes. «Une peau dégueulasse» disait-il. À force de la décrire - jusqu'à en couper l'appétit de ses interlocuteurs - le médecin déchu finit par y déceler tous les symptômes d'une maladie rarissime de sa connaissance.
Autrefois versé dans le soin, il était aujourd'hui dans la survie. Pas de traitement curatif en vue - pas de sa part en tout cas - non, plutôt une idée moins reluisante.

- Ch... chez le bon docteur Frost, heeeein ? HaahAHAAHaaaha...

Il s'en allait gratifier le collègue de son expertise. Ou plutôt, subrepticement, prélever un échantillon de peau d'une de ses patientes. Pour la science ? Non, pour le commerce. Certains vicelards dans les milieux dédiés faisaient la collection des particularités biologiques. Plus c'était insolite, mieux ils rétribuaient.
Un prélèvement sauvage aurait lieu sous peu dans la bonne ville de Chicaga Town. Osnejils, se dirigeant vers le cabinet médical retrouvé dans le bottin, en était déjà à se demander combien de centimètres il en prélèverait. Il connaissait comme tout autre l'expression «coûter la peau du cul» mais il s'apprêtait à la détourner de son sens originel. Sa quête ne pouvait se priver de quelques fonds - fussent-ils occultes - quelqu'un devrait en payer les frais à son corps défendant.

Osnejils Ugiabt
[FB] Save the world, save the cheer... Doctor ? EmptySam 28 Déc - 11:45



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Invité
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MessageSujet: Re: [FB] Save the world, save the cheer... Doctor ?
◄► Nombre x Flou x Rencontre  ◄►


Un petit peu plus tôt dans un taxi qui n'a rien de très officiel arrivé à destination...

"Tu t'en sors ?"
"Comment vous voulez que je m'y retrouve si votre machine de malheur continue de bouger les chiffres ?!"

Paf... Le bruit d'une demoiselle pas truc subtil déchargent sa frustration sur un pauvre appareil électronique, suivie du couinement de celui-ci

"Pas besoin de le frapper ! Je vais le stopper !"

Et heureusement pour lui qu'il ait réagi assez vite, déjà que l'engin à maintenant un angle étrange, un coup de plus et il serait parti à la décharge.

"Si vous me l'avez cassé, il faudra le rembourser hein ?!"
"Chut hein ! Il faut que je compte les zéros !"

L'air irrité et menaçant de l'adolescente béhémoth mis fin à toute jérémiade, même si pour le coup, il se maudissait intérieurement de ne pas les avoir larguée dans un quartier dangereux, avant de partir sans demander son reste. Dans le même instant l'idée de partir pied au plancher avec leurs valises dans le coffre est mortes aussi vite que la propreté de son caleçon quand les deux ont commencé à s'exciter sur les chiffres comme deux gamines de maternelle.

"Ah ! C'est un cinq ou un six ce truc ?!"
"Compte pas sur moi, je vois flou..."

Ah oui, parmi les idées merveilleuses, merveilleusement idiotes de la mère, ne pas prendre son collyre pour être sûr que le médecin puisse constater l'étendu des dégâts. Le linceul minéral est pour le moment juste assez épais pour la rendre myope, mais d'ici qu'elle arrive dans l'établissement médical elle ne verra que de vague forme colorée. Bref, une fois l'épreuve intellectuelle consistant à un calcule qu'un élève de primaire aurait pu faire, enfin fini, le chauffeur est enfin libéré et va pouvoir aller prendre sa pitance en maudissant ses deux ogres à la peau dégueulasse et surtout, bien leur cracher sur le dos.

C'est ainsi qu'elles ont pus enfin arriver à destination, et avouons-le, ce n'est pas trop tôt. La fille aidant sa mère à se diriger et n'ayant renversé qu'un nombre réduit d'objets et bousculé qu'une paire de personnes en s'excusant bien bas, la jeune vérifie que leurs vêtements ne sont pas troués, surtout à des zones sensibles et elles entre. Une fois arrivé devant le guichet de deux jumelles, Faerie leur fait un sourire mal à l'aise pendant que la grande regarde droit devant elle, essayant de deviner ce qui se passe.

"M'an !" Elle l'interpelle à voix basse avant de lui donner un coup de coude qui aurait pu être discret, s'il n'avait pas été fait de dépôt à dépôt et donc le bruit de cailloux frotés l'un contre l'autre ce qui n'a rien d'agréable. "Plus bas elles sont assises !"
"Ah oui scusez... Heu enfin, boujour."
"Bonjour."

Deux colosses, avec une peau burinée, ocre et remplie de dépôt ressemblant à des affleurements rocheux. Ayant passé des jours sans avoir vu la moindre meuleuse, ils sont gros et c'est sans parler des cornes qu'elles ont maintenant leurs donnant un air encore plus bestial, on imagine bien pourquoi le pauvre conducteur s'est senti intimidé.

"est-ce qu'on peut avoir un rendez-vous avec monsieur Frost ?"
"Elles sont un peu à gauche... Non l'autre gauche..."
"S'il faut attendre c'est pas grave, s’il vous plaît."

En plus du ton habituellement clair, léger de leurs voix, elle essaye de rendre celles-ci la plus douce possible pour se rendre un peu moins effrayante, ce qui a généralement l'effet inverse, mais ça, c'est un autre sujet.


[FB] Save the world, save the cheer... Doctor ? EmptySam 28 Déc - 15:07



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Kaiser Frost

Esprit (PP) : 6
Corps (PP) : 6
Type de Nen : Transformation
MessageSujet: Re: [FB] Save the world, save the cheer... Doctor ?
À l'évidence, les deux sœurs n'avaient jamais vu des patientes aussi imposante. Une telle musculature dépassait l'entendement et ne parlons même pas de l'étrange dépôt rocheux recouvrant la chaire. Le plus choquant dans cette histoire était la présence alarmante de corne frontal, ce qui donna un aspect encore plus bestial à ce duo hors du commun. Peut-être que la fatigue pouvait leur jouer des tours, mais honnêtement, elles venaient à peine de commencer le service, il était donc impossible d'avoir affaire à une soi-disant hallucination. Les démons des légendes folkloriques existaient en fin de compte... Dans tous les cas, la plus tonique des jumelles fera en sorte d'accueillir avec douceur ces deux personnes dans le besoin, souriant comme à son habitude, elle montrera du doigt une zone où elles pourront s'asseoir en attendant le docteur en question.

«Le Docteur Frost sera là dans quelque instant. Je vous laisse vous asseoir le temps de quelques minutes.» Elle se munira du téléphone fixe et composera le numéro de Kaiser.

Cinq minutes plus tôt, à l'intérieur du bureau du directeur...

Directeur : «Hahahahaha ! Depuis notre passage à la télévision, le nombre de patients explose dans notre établissement et tout cela, grâce à vos prouesse mon cher Kaiser !» Voulant célébrer cette grande réussite, le vieux fortuné ouvrira une bouteille de rhum en l'honneur de son meilleur employé, sans lui, la réputation et le prestige de l'hôpital n'aurait jamais atteint un tel sommet. Or,  malgré l’enthousiasme explosif de son patron, le médecin refusera de façon catégorique de boire ne serait-ce qu’une goutte d'alcool. Une fois au travail, aucun élément perturbateur devait le gêner, car dans le domaine médical une seule erreur pouvait entraîner de terrible conséquence sur une carrière...

"Veuillez m'excuser pour l'impolitesse, Monsieur Dylton, mais je ne peux boire durant mon service." Usant avec finesse de son sourire d'ange, il proposera une autre alternative bien plus pédagogique pour l'ensemble du personnel de l'établissement. "Pour être honnête avec vous, je pense avoir une excellente idée !" Il frappera dans ses mains. "Pourquoi ne pas fêter cette occasion avec tous les employés de l’hôpital ? Cela permettra de raviver l'énergie parmi toute la troupe ! Qu'en pensez vous ?"

Compréhensif, le vieil homme fermera les yeux, savourant dans sa propre solitude chaque gorgée de la boisson alcoolisée. Une fois encore, le jeune docteur avait marqué un point, la cohésion d'un groupe était le noyau vital d'une entreprise et ce n'est pas en privilégiant un seul individu que la globalité de la fourmilière suivra gentiment les ordres. Acquiescent finalement l'idée, le directeur donnera une petite tape amicale sur l'épaule de son petit protégé en disant avec une grande fierté :

«Dans ma chienne de vie ! Je n'ai pas eu la chance de construire une famille, d'avoir une femme bien aimante, un gamin dont je serais fier de voir grandir.» Il lâcha un léger soupire. «Pour être plus direct, si dans ce monde je devais avoir un fils, j'aimerais qu'il soit comme vous, mon petit Kaiser... À mes yeux, vous êtes un ange tombé des cieux, une lumière qui a sauvé cet hôpital de la ruine...» Terminant enfin son discours élogieux, le vieux croûton s’assiéra derrière son bureau, accrochant à son bec un cigare d'une marque inestimable. «Enfin... Je ne vais pas vous faire perdre plus de temps... Vous pouvez retourner à vos occupations, je dois informer vos collègues de votre idée.»

"Très bien, Monsieur Dylton..." Sortant rapidement de la pièce, Kaiser passera d'un coup sec sa main à  l'endroit où le directeur avait osé toucher son corps. En aucun cas, il voudrait attraper une bactérie d'un si grossier personnage, pour qui se prenait ce type à la fin ? Un père de substitution ? Un ami proche ? Cet homme n'était rien aux yeux du docteur, rien qu'un pantin se mouvant selon la volonté de son créateur... Tombant peu à peu dans sa folie intérieure, Kaiser fut soudainement rappelé à l'ordre par une douce voix familière. Ainsi donc, la douce symphonie provenait de l'assistante du médecin, une femme dont la beauté égale son intelligence, une sublime créature du nom d'Isabella Cornelia !

«Docteur Frost ! Vous voilà enfin !» Elle croisa les bras en tirant une mine boudeuse. «En plus d'arriver en retard, vous osez ne point répondre à votre portable ! Vous êtes sûr d'être bien réveiller ce matin ?»

Rigolant un bon coup, le docteur se dirigera en direction de l'ascenseur :

"Hum... Qui sait ? Je peux être somnambule ? Hahaha !" Il enclenchera le bouton de l’élévateur, avant d’imposer un regard sérieux à sa partenaire de travail. "J'espère tomber sur un cas particulier aujourd’hui, car je commence à m’ennuyer un peu..."

«Ho ! N'ayez crainte, je pense que la pathologie de vos patientes va émoustiller vos méninge pour un bon moment ?»

"Plaît-il ?"

Une fois devant le fait accompli...

Très rapidement, il comprendra la signification de cette phrase, quand il sera juste devant les deux femmes titanesques. Un être humain ordinaire pâlirais devant deux choses aussi monstrueuses, mais Kaiser était vraiment subjugué face à une telle densité musculaire, voici la définition exacte d'une femme forte dans son vocabulaire. Puis, l’altération consumant peu à peu la chaire des mastodontes sera loin d'être une partie de plaisir à s'en débarrasser... Jusqu'à ce jour, aucun traitement de choc n'avait encore mis cette maladie au tapis, seul quelques médicaments empêchaient cette malédiction de s’accroître d’avantage sur la chaire, rien qui empêchera l'inévitable de se produire... Voulant établir une situation de confiance avec ses patientes, le docteur se présentera avec le plus beau sourire qu'il avait en poche :

"Veuillez m’excuser pour le retard, mes dames... Je suis le docteur Kaiser Frost et je suis ravie de pouvoir vous aider à combattre la maladie qui vous touche..." Il remettra ses lunettes en place.
Kaiser Frost
[FB] Save the world, save the cheer... Doctor ? EmptyDim 29 Déc - 22:42



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Osnejils Ugiabt

Esprit (PP) : 1
Corps (PP) : 1
MessageSujet: Re: [FB] Save the world, save the cheer... Doctor ?
Sédation surprise. C'était arrivé près de chez vous. Dans le parking de l'hôpital tout du moins. Le genre de crime louche qui survient inopinément sans trop qu'on sache pourquoi et qui défraye la chronique le lendemain. Mais le lendemain, le bon «docteur» Osnejils Ugiabt serait bien loin. Loin, et plus fortuné qu'il ne l'était à présent. Tout du moins, c'est ce qu'il se plaisait à croire. Il ne pouvait en tout cas que devenir plus riche.
Sédation surprise donc, il avait attendu dans le parking sur un banc d'ici à ce qu'un des médecins garés sur les places réservées ne pointe son nez. Son nez et le reste.

Tout s'était déroulé dans le feutré. Dans une forme de confusion passive et ordonnée qui aurait pu tenir du comique si ça n'avait pas relevé du pénal. Avec sa mine blafarde et ses yeux constamment écarquillés, il s'était approché d'elle. Elle. C'était une médecin. Ça ne changeait pas grand chose à la donne de toute manière. Il l'avait donc approchée le plus tranquillement du monde. Un instant, elle l'avait toisé, fronçant les sourcils.

- C'est de l'argent que vous voulez ? Avait-elle eu l'audace de lui demander sans sourciller.

- Non. Juste de la peau.

La bizarrerie s'était ajoutée au mystère. Ayant tout du junkie excepté l'addiction à aucune substance que ce soit, elle l'avait immédiatement considéré comme tel. Sa réponse ajoutait ce qu'il fallait de crédibilité à son cas. Cependant, aussi instable pouvait-il être, le virologue anxiogène demeurait on ne peut plus lucide. Trop lucide ; jusqu'à en devenir fou.

- Bon, j'appelle la sécurité.

Cela, elle l'avait dit avec le ton blasé de ces gens sûrs d'eux-même s'imaginant pouvoir survoler toutes les adversités que le destin leur jetait dans les pattes d'un revers de la main. Mauvaise idée. Car un problème comme celui qui était venu à elle dans le parking vide à cette heure de la matinée, on ne s'en débarrassait pas à force de mépris. Malheureusement pour elle, cela faisait un certain temps qu'Osnejils avait jeté sa fierté aux orties, le dédain de ses prochains n'avait aucune emprise sur lui. Dans sa cervelle tourmentée, il n'y avait de la plaque que pour sa croisade anti-Hunter. Aussi s'était débarrassé de sa stabilité mentale ainsi que de son ego.
Calmement, comme dans un geste qu'il était habitué à pratiquer, il sortit une immense seringue de sa poche. Le genre maous. Ancienne, avec les boucles latérales en métal pour y insérer index et majeur. Ça avait déjà servi et ça servirait encore.

Moins sûre d'elle, le docteur Gillette - c'est en tout cas ce qui était écrit sur l'étiquette de sa blouse - esquissa un léger pas en arrière, levant légèrement les mains pour montrer ses paumes et attester de son caractère inoffensif. Une manière pensait-elle de calmer ce dingue qui ne lui voulait vraisemblablement pas que du bien.

- Écoutez... on peut en parler et...

- Tu peux parler, ça me dérange pas lui avait-il répondu sans même la regarder dans les yeux, enfonçant alors brutalement l'aiguille dans la cuisse malingre de la trentenaire.

La douleur, la surprise, tout ça fit qu'elle se raccrocha au plus proche support à sa portée pour se rattraper de la sensation désagréable qui la parcourait. Alors, elle se maintenait, fébrile, aux épaules de son assaillant qui s'employait à injecter le liquide de son instrument dans le sang.
Assez vite, elle se laissa onduler le long de son corps. Impassible alors que Gillette s'écroulait à genoux contre lui, il ouvrit la portière arrière de la voiture qu'elle avait déverrouillée avant son irruption puis, la saisit par l'arrière de son col d'une main, la croupe de l'autre. Enfin, il la balança sur la banquette arrière comme il aurait manié un sac de linge.
Avec ce qu'il lui avait foutu dans l'organisme, elle en avait pour douze heures au moins. Son forfait accompli, le médecin déchu s'empara de sa blouse et la revêtit aussitôt, refermant la portière derrière lui et s'en allant retrouver l'entrée de l'hôpital.

Là-bas, pas un regard. Lui qu'on toisait habituellement avec inquiétude et appréhension se fondait dans le décor sans que cela ne puisse faire tâche. Un médecin dans un hôpital ; qui s'en serait soucié ? Parce qu'il fallait croire que la blouse suffisait à faire illusion, son infiltration était parfaite.

- La belle plume fait le bel oiseau, hein ?... souffla-t-il alors qu'il constatait les lourdes carences en matière de sécurité dans l'établissement.

Avant de faire connaissance - brièvement - avec les curiosités à l'épiderme convoité, il s'était rendu au laboratoire. Maintenant à cours de sédatif, il fallait faire le plein. Une bête parure blanche avec une étiquette dessus suffisait en guise de sésame. Quelques cc de ceci, un scalpel pour sa vivisection partielle à venir ; il était paré.

Quelle approche à présent ? Trouver un prétexte pour pénétrer le cabinet d'un «confrère» en plein exercice lui paraissait fastidieux. Puis, se fondre dans la masse ne durait qu'un temps ; si l'on venait à lire «Gillette» sur sa poitrine en se demandant pourquoi cette dernière était devenue un homme à l'allure si peu avenante, la chasse aurait été compromise. Compromise et sanglante.
Il opta pour l'approche chimique.

- Oups avait-il énoncé le plus paisiblement du monde avant de renverser différentes fioles du labo avec un méthodisme criminel. C'eut vite fait de prendre feu. Il connaissait son sujet et encore, il en avait sous le pied.

Mais cela suffisait amplement à déclencher l'alarme incendie. Sans parler du reste.

- Quand je vais dire ça au directeur !... pesta un membre du laboratoire se masquant le nez du col de sa blouse tout en fuyant.

Quand il dirait cela au directeur, Osnejils serait loin.
Comme un saumon remontant le courant, il fendait la foule de personnels et patients se ruant vers l'extérieur sous la saucée anti-incendie qui se déversait sur eux. Son parcours ne dura qu'un temps. Jusqu'à se retrouver les cheveux plaqués sur le front, posté devant le bureau de la secrétaire du docteur Frost. Restait à attendre que le gibier ne sorte du guet.
Un bout de peau. Tout ce qu'il lui fallait, c'est un malheureux bout de peau rare. Ça valait bien le coup de déranger un hôpital entier pour l'aubaine.

Osnejils Ugiabt
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MessageSujet: Re: [FB] Save the world, save the cheer... Doctor ?
◄► Fou x Chaos x Feu  ◄►


Invitées à le faire, les deux damoiselles vont donc s'installer plus ou moins maladroitement à l'endroit prévu à cet effet. C'est toujours plus difficile quand on a un fessier bien épais, large, dur comme e la pierre et d'autant plus quand l'une des deux refuse de prendre son médicament pour y voir plus clair. Au moins cette fois-ci, leurs vêtements ont tenu bon, enfin pour combien de temps... Enfin soit,

Ainsi donc, l'objet de leurs recherches ou plutôt de leurs bonnes fortunes arrive. Même si la formule qu'il emploie semble en rendre une légèrement perplexe.

"Quel retard ? On n'avait même pas rendez-vous ?"
"Chut ! Ce n’est rien, c'est une forme de politesse, un truc du genre."
"Ah ? Bah heu, c'est rien monsieur."
"Merci de nous recevoir monsieur Frost. Je suis Nymph Moonstone et elle s'est ma fille Faerie."

À ce moment, l'adolescente plus grande qu'un certain nombre d'adultes a voulu refaire un commentaire. Même en y voyant flou, la plus grande a tout de suite compris et la coupé dans son élan en essayant plus ou moins d'envoyer un regard agacé dans une direction vague qui aurait pu être celle de sa fille. Nymph tend alors lentement, d'un geste légèrement abrupt, mais qui semble être fait en sorte de ne rien casser ou blessé pour éventuellement lui serrer la main s'il le souhaite, un truc qu'elle a appris des personnes de l'institution. Dans tous les cas, une fois invité à le faire elles le suivent et s'installe dans un lieu plus indiquer pour discuter de leurs problèmes en privé. Une fois devant le bureau du monsieur, Nymph tapote dans son sac à main pour en sortir un médicament plus ou moins artisanal et un flacon de collyre légèrement brillant sous les néons de l'établissement.

"J'imagine que vous connaissez déjà ces trucs, mais comme d'un artisan à l'autre un objet peut-être diffèrent. Bah... Je me suis dit que vous voudriez p'tete les voir vous-même. Après, je n'y connais rien, je ne suis pas... Enfin... Médicamentologue ?"

L'adolescente ne réagira pas d'un pouce, en fait il faut bien avouer qu'elle ne sait pas plus qu'elle qu'est-ce qu'un pharmacien, un botaniste ou toute forme de science associés en fait.

"Comme vous pouvez le voir, le temps du trajet n'a pas était particulièrement gentil... Clément ? Avec nos dépôts, on a même les cornes qui ont repoussé ça va mettre un temps fou à être meulé."

Elle sort aussi leurs carnets de santé et les pose sur le meuble avant de lui indiquer aussi, d'un geste peu subtil ses yeux, en écartant ses paupières de deux doigts pour montrer ses yeux aux sclères plus que foncés, c'est presque couleur goudron à ce niveau-là.

"J'ai aussi laissé le voile... Linceuil ? Oui c'est ça, le linceul minéral un peu plus longtemps pour que vous puissiez faire un heu... En prendre un morceau."

Même Faerie à un doute la, mais préfère se taire et se gratter le haut du crâne en cogitant. Elles laissent au médecin le bon soin de faire les commentaires, observation et... Bref son travail, sagement, sauf que le destin lui n'est pas trop d'accords, alors que petit à petit une odeur forte se met en place juste avant qu'ils soient trempés et que l'alarme ne leurs violents les oreilles. Un peu perplexe, mais surtout avec une paniquée allant croissant sur leurs visages et visible a leurs agitations, car, ont leur a appris dans les mines qu'une alarme amène rapidement des morts dans son sillage. Elles se sont donc levées d'un bond avec leurs fines robes trempées, maintenant déchirées à plusieurs endroits et collées à la peau ou sur les agglomérats osseux, laissant apparaitre de manière plus ou moins peu élégante les brassières et les shorts de sport qu'elles portent en dessous. C'est loin d'être ce qu'il y a de plus jolie, mais au moins ces résistants et entre autres, à l'eau.



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Kaiser Frost

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MessageSujet: Re: [FB] Save the world, save the cheer... Doctor ?
Avec le plus grand calme, Kaiser observa avec minutie chaque mouvement, chaque parole échanger entre la mère colossale et sa fille. Honnêtement, il aimait ce genre de rapport familial, un équilibre parfait entre le respect et l'amour, une simple formalité de la vie qu'il n'aura jamais vécu avec sa propre famille... Il aimerait tellement être à la place de cette demoiselle, de pouvoir profiter de ces instants présent avec une mère encore en vie, de pouvoir pleurer dans ses bras, de sentir son odeur et d'entendre sa voix chaleureuse balayer ses tourments... Désormais ému devant une telle scène, le binoclard profitera de la poignée de main viril avec sa patiente pour feindre une coulée de larme, aucune douleur physique n'était à l’œuvre, seul une souffrance psychique écrasait le cœur du pauvre docteur.

"Enchanté de faire votre connaissance, Madame Moostone et mademoiselle Faeri." Il passera un coup de doigt rapide sur sa paupière, histoire d'anéantir la moindre trace de faiblesse. "Très bien ! Suivez-moi, je vous amène immédiatement à mon cabinet." Après une longue marche dans les couloirs, la séance médicale pouvait enfin commencer. Sortant un stylo de sa blouse et un carnet de son bureau, Kaiser était prêt à noter chaque information cruciale provenant de la mère de famille. Toutefois, il fut surpris de la voir déballer deux objets spécifiques de son sac : une sorte de médicament et des gouttes pour les yeux. Était-ce le genre de traitement qu'elle utiliserait pour sa survie ? Sûrement. Suite à cela, il inspectera méthodiquement le contenu de la boite médicinal, scrutant au peigne fin la moindre information pouvant l'aider à parfaire un nouveau traitement. En ce qui concerne le second objet, Kaiser ne posera qu'un instant son regard dessus, avant d'écouter bien sagement sa patiente racontée son histoire.

"Hum... Je vois... Vous prenez donc ce genre de médicament pour empêcher la croissance rocheuse d'envelopper votre corps..." Perplexe, il prendra la position identique de l'homme penseur. "Au détriment de votre propre santé, vous êtes venu jusqu'à moi pour trouver une solution à ce cauchemar. Mais une question me chiffonne, pourquoi n'aviez vous..." Sa voix tombera dans le silence lors de la mise à dépôt des carnets de santé sur la table, mais aussi, à cause de la demande saugrenue de la mère de famille. Prélever un échantillon du globe oculaire n'était pas un problème en soit, le fait « est » qu’il n'y aura pas assez d'information à glaner sur ce simple fragment, donc, il serait plus judicieux de piocher un morceau rocheux en provenance de son bras. Professionnel dans l'âme, le docteur choisira cette option bien plus esthétique pour sa patiente, abîmer un visage aussi splendide serait un véritable crime. Souriant comme le ferait un ange, Kaiser reprendra alors la parole :

"Allons madame, il est hors de question pour moi d’abîmer votre visage." Ses yeux couleur noisettes transpiraient d'un pur éclat d’honnêteté. "Je vais plutôt procéder à une autre opération... Pourquoi ne pas prendre un morceau de roche sur vos bras ? cela évitera la moindre trace sur votre corps délicat." Alors qu'une drôle d'odeur vint chatouiller les narines du médecin, l'alarme à incendie interrompra brutalement la consultation... Pris au dépourvu par cette nuisance sonore et par la tombée intempestive de flotte, Kaiser se lèvera brusquement en faisant signe aux deux colosses de le suivre :

"Mes dames... Pas de panique, un incendie a dû débuter dans un secteur de l’hôpital." Malgré la déformation vestimentaire de ses patientes, le médecin restera de marbre devant un tel spectacle. "Suivez-moi, je vais vous amener dans un lieu sûr..." Grâce à son calme légendaire, le médecin n'aura aucune hésitation à sortir de son bureau. Puis, étant en tête de peloton, il fera bien attention à ne pas perdre un membre du cortège en chemin.
Kaiser Frost
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Osnejils Ugiabt

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MessageSujet: Re: [FB] Save the world, save the cheer... Doctor ?
- Ouuuu~ps.

Un éternel maladroit. Un éternel maladroit... avec un scalpel. Puisque tout ce joli monde sortait à la hâte, il n'était pas totalement incongru que, dans la précipitation, modeste bousculade il y ait. C'est malheureux, on se rentre dedans, par mégarde, on se griffe, c'est humain. Si d'aventure, la griffure venait - malencontreusement - à se manifester au bout d'une lame chirurgicale bêtement tendue sur le côté, il fallait mettre cela sur le dos de la fatalité. Et accessoirement, de son premier apôtre sur cette terre : Osnejils Ugiabt.
En embuscade, trempé, il avait attendu que ça se presse au balcon et, méthodiquement, avait pris soin de peler la peau de la première demoiselle sortie de son repaire comme s'il s'était agi d'un légume. Une pauvre poire. Mais, une poire qui n'avait manifestement pas été traitée. La peau dure comme cela pouvait se concevoir dans cette condition, il avait dû y aller joyeusement en forçant sur l'avant-bras.

Tout le long de l'avant-bras, l'épiderme avait était méchamment entamé. Et pas que. Les circonstances ne prédisposaient pas à la micro-chirurgie de précision et les premiers sangs avaient perlé. Rien qui ne fut abondant cependant. Très vite, le médecin au scalpel proéminent avait pris soin de se mêler à la légère foule déliquescente comme rejoignant un banc de sardines qui l'entraînait dans l'anonymat. Emporté par le courant de cette modeste marée humaine qui empestait déjà le chien mouillé.

Envie pressante peut-être, Osnejils se glissa dans les toilettes afin de s'isoler et jeter un œil à son butin littéralement arraché à la force du poignet. Il resta interdit. Pétrifié même. Comme s'il était lui aussi fait de pierre. Dans la cohue, après son crime parfait, son tribut lui avait glissé des doigts.

- A...Ah.

Rendu aphone par pareil retournement de situation, il avait gâché une opportunité en or. En or, ou en jénis. C'est que son affaire avait fait du bruit. Au-delà de la sirène d'alarme qui s'estomperait bientôt, les flammes étant déjà éteintes dans le laboratoire. Entre la médecin anesthésiée qui siestait de force dans sa voiture, l'incendie volontaire et la tentative de vivisection spontanée, son cas s'arrangeait. Lui, était dans les chiottes à trembler et se morfondre, s'arrachant presque les cheveux. En silence toutefois.

- Un doigt... je pourrai me refaire en lui arrachant un doigt.

Les affaires reprenaient. Sans nécessairement emprunter la bonne direction, mais l'acte II était à poindre. La tragédie pouvait reprendre.

Osnejils Ugiabt
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MessageSujet: Re: [FB] Save the world, save the cheer... Doctor ?
◄► Sang x Voile x Fumée ◄►


Même quand la personne la plus rassurante du monde vous demande de ne pas paniquer, il est parfois bien difficile de faire taire cette voix au fond du cœur et du corps qui hurle : court, idiote ! Heureusement pour elles, ou non, elles ont juste assez de sang-froid pour ne pas obéir à cette injonction de leurs instincts les plus primaires, est-ce la une réelle évolution ? Ce serait un sujet intéressant pour un devoir de philosophie, mais hors sujet dans le contexte immédiat. Faerie, elle prendra le bras de sa génitrice, l'air presque plus inquiet que celle-ci, elle aura juste assez de jugeote pour attraper le flacon de collyre avant qu'ils ne quittent la pièce et la glisser dans le sac à main.

Autant, elles pensaient voir une sorte de chaos complet ou de cohue, la réalité est que l'effet de panique des foules est bel et bien une sorte de légende urbaine ou un moyen pour certains pays en grand retard sur ce genre de science sociale pour justifier, mal, certains problèmes dans leurs dispositifs d'urgence. Pas plus rassurée que sa chère progéniture et à moitié aveugle, elle se sert de la demoiselle de pseudo-chien d'aveugle là ou celle-ci à besoin d'un doudou qui est renforcé par le cordon ombilical qui les a reliés près de dix-sept ans auparavant.

C'est alors, entourée de gens un minimum coordonné et mû par l'envie commune de mettre un maximum de danger entre le danger et eux, qu'au milieu du troupeau une brebis égarée que certains qualifieront de galeuse fait son apparition. Les deux dames, plus occupées à suivre le médecin et garder un minimum de maîtrise de soi ne font pas tellement attention et c'est alors qu'il les percute. Sur le moment, elles ne réalisent pas, mais un instant plus tard...

"M'an ! Du sang ?!"
"Me... Malédiction ! J'ai dû percuter quelqu'un et le blesser !"

Dans la cohue elle n'avait pas réalisé qu'en réalité, son bras la lance quand même, ça pique quand même de se faire retirer un bon morceau de peau large comme un bon pouce et long comme un auriculaire ? Un truc du genre. Le saignement n'est pas réellement abondant, moins que chez une personne normale en plus et c'est sans compter le fait que ça a touché presque que la peau et non pas la chair, un peu comme avec un économe. Ce n’est pas comme si le monsieur était un professionnel, hein ? En tout cas, persuadée d'avoir blessé quelqu'un avec un de ses dépôts calcaires, elle lancera un vague "Désolé !" qui sera aussi inutile que dispensable, au vu des circonstances.

L'anguille sera repartie avec son butin, ou pas, elles continueront d'aller avec le reste du troupeau vers la zone d'évacuation la plus proche. Oubliant presque aussi vite ce qui vient d'arriver, même si quand même, ça pique, mais rien de terrible ne dira-t-on.

"N'empêche... Ça ne serait pas arrivé si t'avais pris ton médoc."
"Oh ça va ! Je le prendrais quand on ne risquera pas de le lâcher en se faisant encore percuter."

Après tout, c'est plus simple de se dire que c'est la faute des autres, même si pour le coup, c'était réellement le cas.


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Kaiser Frost

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MessageSujet: Re: [FB] Save the world, save the cheer... Doctor ?
Dans une situation aussi délicate, une partie du personnel se-chargera de transporter les patients souffrant de graves maladies dans un autre secteur du bâtiment, tandis que d'autres, auront comme rude tâche d'extraire hors de la bâtisse les autres malades encore apte à se mouvoir. Au moins, une telle organisation évitera tout débordement pouvant entraîner le trépas d'une pauvre âme innocente. Fidèle à lui-même, Kaiser préféra arpenter un autre chemin, il était comme un enfant montrant un raccourci secret à un ami. Silencieusement et d'une manière très subtil, il offrira un simple geste de la main à la seule voyante du duo, histoire de lui demander de suivre sa trace sans dire un mot. Une fois sa requête acceptée, le binoclard mènera en bonne et due forme, ses deux patientes dans la zone la plus verdoyante de l’hôpital : les jardins extérieurs arborant la place nord du bâtiment.

Certes, la décoration en marbre de petits bonhommes nu laisser un peu à désirer, mais le vieux jardinier de la zone savait maîtriser chaque centimètre carré de son lieu de travail pour offrir un sublime décor végétal haut en couleur, dans l'unique but de faire sourire les patients dans l'attente d'un repos éternel. En toute honnêteté, cette place était l'une des rares à apaiser l'âme sombre du docteur. À chaque fois qu'il posait son regard sur cette toile verdoyante, il avait l'impression de revenir dans le passé, de revoir de manière subliminal des moments de son enfance où il rigolait avec sa mère... Hélas, le temps n'était pas en sa faveur pour se remémorer d'heureux souvenir... Accomplissant sa mission avec brio, le docteur ne pourra s’empêcher de sourire comme un petit chenapan, offrant comme beau discours à ses dames sous la bénédiction ardente du soleil :

"Mes dames ! Je vous présente les jardins de l'hôpital !" Il prendra un grand bol d'air frais, avant de reprendre la parole sur un ton très enthousiaste. "Ne vous inquiétez plus, ici nous sommes en sécurité et..." Un détail peu rassurant coupa net son interprétation du gentil médecin... "Madame Moonstone... Que vous est-il arrivé ?" Inquiet de l'état de santé de sa patiente, le docteur attrapera de la manière la plus délicate qu'il soit, le bras ayant subi une légère égratignure. Et d'un coup d’œil expert, il comprendra la nature même de la blessure. «Madame Moonstone... Cette blessure n'est pas naturelle...» Rapidement, le visage radieux du gentil médecin tombera en lambeau, laissant place à un fragment émotionnel chaotique de Kaiser... "Je ne devrais pas vous dire ça... Mais une personne vient de vous découper un morceau de votre peau..." Le timbre monotone de sa voix balayera dans un fracas assourdissant tout principe même de sûreté. "Revenir sur nos pas est bien trop dangereux." Ses pupilles reflétaient à la perfection la noirceur infini des abysses, avec comme sublime mélange, un flot incessant de larmes s'échouant sur le bras massif de la colosse. Comme le dit un proverbe ancien, il faut toujours se méfier d'un démon qui pleure, car derrière son chagrin se cache une colère démentielle...
Kaiser Frost
[FB] Save the world, save the cheer... Doctor ? EmptyMar 7 Jan - 19:11



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Osnejils Ugiabt

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MessageSujet: Re: [FB] Save the world, save the cheer... Doctor ?
Énergie du désespoir ; un carburant de prédilection pour alimenter une machinerie chaotique aux relents suffocant. Les rouages et méninges surchauffaient. Il avait merdé et, réagissant mal à la pression, mené par la panique, Osnejils allait merder dans les plus grandes largeurs. Lui ne le concevait pas, mais n'importe quel observateur extérieur à peine aguerri voyait venir à des années-lumières la débandade qui serait la sienne.
La blouse, il la troque pour une autre. Différente catégorie. Plus anodine, il se plaît à le croire en tout cas. À poil, vêtu d'une blouse jetable mise à disposition de tous les patients, il déambule seul dans les couloirs vides et trempés de l'hôpital, scalpel ostensiblement brandit dans la main droite, serrée.

Sans doute aurait-il pu passer partiellement inaperçu sur l'établissement s'était par le passé doté d'un pôle psychiatrique. Un sévère, même. Dehors maintenant, à la traîne sur ses petits camarades, le médecin dérangé - passé du côté des patients - est interpellé par un membre du personnel hospitalier qui le presse de rejoindre ses petits camarades. Osnejils a été malin. À son échelle. La main droite dans le dos, tout juste suspect, il suit gentiment l'infirmière qui lui somme de bien vouloir ne pas quitter les rangs.
Coup d'œil ici, un autre là, le virologue cherche de son regard de dément la proie qu'il compte achever à sa manière. Dans son état, elle devrait être difficile à manquer. Elle est là. Elle dépasse et surplombe d'une tête le reste du cheptel affolé et assourdi par cette sirène qui n'en finit pas de leur vriller les tympans.

Alors on se soustrait à la vigilance de l'infirmière. Elle gueule comme une poissonnière. Le milieu hospitalier recèle de drôle de travailleurs qui ne font pas grand cas des patients. Ces derniers les emmerdent bien assez au quotidien, et elles le leur rendent bien. Mais la petite chérie ne court pas assez vite. Pas assez pour rattraper Osnejils. Il est glorieux dans sa course. Autant qu'on puisse l'être les fesses à l'air libre. La blouse ne couvre pas le dos.
Dans un angle mort, toujours, il surgit et par surprise s'écrie :

- Tout va bien. Je suis fou.

Comme pour atténuer la gravité de ses actes à venir à titre préventif. Fou il l'est. On le suppose en tout cas. Mais un fou serait-il assez lucide pour admettre qu'il l'est ? Et si de lucidité il est question, la folie n'est donc pas à écarter de l'équation ? Toutes ces questions, personne ne se les posa alors qu'il brandit son scalpel, prêt à l'abattre sur la main saisie de Nymph. À croire que cette fois, il comptait partir avec un plus gros trophées. Du genre à valoir son pesant d'or et d'emmerdes.

Osnejils Ugiabt
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MessageSujet: Re: [FB] Save the world, save the cheer... Doctor ?
◄► Qui vole un doigt, vole un... ◄►


Une sortie on ne peux plus tranquille comparée à celle prise par le plus gros des personnes évacuées. Un bien et un mal, comme ils le comprendront que bien trop tard. Car, suffisant éloigné de la cohorte, ils sont aussi très éloignés de la sécurité. Mais c'est trop tard pour s'en rendre compte. Ainsi, au milieu d'un jardin, qui pour n'importe qui serait beau et sain, pour elles qui on vécu dans un environnement hostile et où tout ce qui est trop vert et maintenant... Irritant au mieux elles se mettent à éternuer gentiment pendant que le docteur, enfin le médecin même évalue les dégâts.

"C'est beau."
"Pour moi ça ressemble plus à un de tes dessins, quand tu étais haute comme trois pommes."
"prend ton fichu médoc maman..."

Alors qu'elle penche la tête en arrière, laissant sa fille mettre des gouttes dans ses yeux qui s'éclaircissent le bon monsieur Frost à une vu imprenable sur la blessure infligée par leur mystérieux prédateur dans l'hôpital.

"Je dois avouer que ça pique assez fort monsieur Frost."

Avoir une résistance à la douleur, cela ne suffit pas à ne pas sentir quand on a eu le droit à un épluchage en règle de sa peau, encore heureux que le monsieur se fût limité à cela et n'avait pas entamé la chair elle-même, sinon le résultat aurait été bien plus sanglant. D'ailleurs en parlant du loup, on voit le bout de son... Scalpel ? Encore une fois, cela avait été rapide, le manque de concentration de la paire de demoiselles n'aidant pas en fait. Une phrase, qu'elles n'avaient pas retenu et il était la, dans son habit on ne peu plus simple et un objet brillant à la main.

En parlant de main, celui-ci avait prise une de celle de la mère, elle s'était couvert le visage en voyant un objet certainement dangereux et en possession de l'individu en face d'elles il l'était assurément ! Il a semblé pour elle qu'il a eu un quart de seconde d'hésitation, ce micro instant où l'esprit doit improviser alors qu'il tenait ce qui pour lui était certainement plus un bloc de pierre, qu'un poignet. Même lui avait dû se rendre compte que son arme, son outil ne suffirait pas et son expérience médicale avait permis de trouver une cible bien plus raisonnable en un temps qui l'était tout autant.

C'est ainsi que sans la moindre once de pitié, ou la moindre forme d'hésitation, l'auriculaire droit de la pauvre Nymph, d'un mouvement froid et d'une grande précision malgré les circonstances, digne d'un chirurgien avait pris la Liberté d'aller faire vivre sa propre vie ailleurs du reste de son ancienne propriétaire au petit doigt aventureux.

Un instant de blanc, celui pour qu'une nué de signaux ne volent à son cerveau comme une nuée d'oiseaux de mauvais augure, le silence avant la tempête de cris et de larme.

Larme, sang et sueur, elle se tenait le poignée avec l'autre main et ne pouvais qu'observer tétanisé et apeuré sa main ne comportant maintenant plus que quatre doigts... Sa fille étant tout aussi abasourdie, immobilisée par la stupeur et l'incompréhension...


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